Parfois, après de longs efforts, on croit toucher au but, et c'est là que toute la fatigue du chemin parcouru nous rattrape, incommensurable, à l'image de ces marathoniens pour lesquels les derniers mètres semblent impossibles à franchir, ou des pèlerins de Compostelle qui, à l'approche de la dernière étape, soudainement, ressentent une fatigue telle qu'ils pourraient presque renoncer.
C'est le moment de redoubler de vigilance, ne perdez pas le bénéfice de toute une traversée parce que vous vous sentez soudain trop fatigué pour franchir les derniers mètres qui vous mèneront à une belle victoire sur vous même.
Diane Sourcière
Pensée du 13 mai 2021