Quand nous contactons la paix intérieure, nous découvrons que rien n’est plus précieux sur terre et nous souhaiterions ne plus quitter cette contrée édénique.
Or, toute la vie sur terre est faite de perturbations, aussi rien n’est-il plus difficile que de conserver et d’entretenir cette paix.
Et peut-être, le plus grand obstacle à cette paix n’est-il pas les épreuves de la vie, mais au contraire les événements heureux, nouvel amour, nouveau métier, nouveau lieu de vie… tant ils nous sortent littéralement de nous et tant nous avons tendance à vouloir les provoquer.
Les anciens prônaient l’ataraxie, cet état où tout est égal, où surtout nous restons dans une absence de passion intérieure quoi qu’il nous arrive. Voilà ce qu’il faut viser, en toute circonstance, si nous voulons cultiver cette paix à l’intérieur de nous.
Pensée du 21 septembre 2020