La crise mondiale dans laquelle nous avons plongé dévoile de manière inédite non seulement notre niveau de conscience à titre individuel mais aussi et surtout celui de l’humanité entière.
Confinement, masque et protocoles imposés tous plus absurdes les uns que les autres révèlent à coup sûr là où nous en sommes.
A titre individuel, quelles peurs, quelles colère n’avons-nous pas encore réglées auxquelles nous confronte cette situation ?
Jusqu’où sommes-nous encore réceptifs à la manipulation de masse ? Jusqu’à quel point avons-nous renoncé à notre savoir intérieur et à notre conscience pour la remettre entre les mains d’instances supérieures dans un asservissement consenti ?
Quels pouvoirs (la liste serait longue) ne nous reconnaissons-nous pas en pliant sous la peur d’un virus ?
A titre collectif, quel avenir l’humanité entière se prépare-t-elle en acceptant de confiner la moitié d’elle-même au moindre virus, puis en la masquant, cédant ainsi à une psychose collective au point de renoncer à ce qui fait l’essence et le miel de la vie sociale ?
A quelle part la plus réduite d’elle-même l’humanité choisit-elle de se relier pour ne voir plus en elle que la victime potentielle d’un virus, oubliant de ce fait toutes ses autres dimensions ?
A quel point l’humanité s’est-elle perdue et égarée pour réagir ainsi, de manière aussi irrationnelle à un niveau zéro de conscience ?
Quel est le sens de cette peur de la mort ?
A l’épreuve de cette psychose collective, quelle était la réalité de l’engagement individuel et collectif dans la transition écologique, le respect de la planète, le respect du vivant ?
Cette crise que traverse l’humanité a le mérite de faire tomber les masques et de voir là où nous en sommes rendus.
Pensée du 27 juillet 2020, Diane Sourcière