Au cœur de la crise, nul n’est besoin de chercher à comprendre. Il s’agit juste de tenir bon, maintenir le cap, tout en lâchant prise et en gardant confiance que vous êtes juste dans un incompréhensible mais que cet incompréhensible va prendre fin et qu’alors tout deviendra clair et limpide.
Au cœur de la crise, on a souvent l’impression que l’on est sur des rails, voie unique d’un train, et que l’on n’a pas le choix, le cas échéant on se cogne désespérément la tête contre une porte qui s’est fermée.
Et puis un jour, quelque chose se passe, on découvre un aiguillage interne, insoupçonné, qui nous permet d’échapper à cette voie que l’on croyait unique, d’emprunter un autre chemin, plus fluide et
d’y découvrir que d’autres portes existent que celle qui s’est fermée pour nous, et que celles-là nous sont grandes ouvertes.
Pensée du 10 mars 2021